Situation économique actuelle : les travailleurs québécois sont inquiets et pessimistes, selon un sondage ÉducÉpargne/Chambre de la sécurité financière
Montréal, le 1er octobre 2022 – ÉducÉpargne et la Chambre de la sécurité financière (CSF) dévoilent aujourd’hui les résultats de leur premier sondage conjoint, réalisé en collaboration avec Léger. L’objectif principal de ce sondage était de mieux connaitre les perceptions et les comportements des travailleurs québécois face à la situation économique actuelle.
Entre autres faits saillants, le sondage montre que 85 % des travailleurs québécois sont très (39 %) ou assez préoccupés (45 %) par la situation économique actuelle. En ce qui concerne l’évolution de leur situation financière en 2023, 56 % pensent que leur situation sera semblable et 17 % anticipent qu’elle sera pire.
« Nous avons entrepris cette collaboration avec ÉducÉpargne afin d’informer nos membres sur la situation des consommateurs québécois. Or, face à un tel niveau d’anxiété financière chez les travailleurs québécois, nous tenons à rappeler que les conseillers encadrés par la CSF ont d’importantes obligations déontologiques envers leurs clients, dont celle de voir à leurs meilleurs intérêts en fonction de leur situation financière et de leurs objectifs. L’importante mission de la Chambre est de veiller à la protection du public en s’assurant de la déontologie, la discipline et la formation continue des conseillers qui offrent des produits et services financiers au public québécois », de déclarer Me Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF.
Par ailleurs, en vivant simultanément une situation économique difficile et le prolongement de la pandémie de la COVID-19, les travailleurs québécois sont davantage préoccupés par la situation économique (69 %) que par la pandémie (14 %).
Une majorité de travailleurs québécois posent des gestes concrets
Plus de la moitié (55 %) des travailleurs québécois ont posé des gestes concrets face à leur situation financière actuelle. De ce nombre, 64 % ont réduit leurs sorties au restaurant, 62 % ont réduit leurs dépenses en loisirs, 49 % ont limité leurs déplacements et leur consommation d’essence et 46 % ont réduit leurs dépenses à l’épicerie.
En ce qui concerne l’épargne, 20 % des répondants qui ont effectué des changements disent avoir augmenté leur épargne, alors que 23 % l’ont diminué.
« Contrairement à ce que nous aurions pu penser, nous sommes agréablement surpris que le niveau d’épargne n’ait pas trop été affecté par la situation. L’épargne étant à la base de tout pour s’assurer une santé financière durable, les travailleurs québécois font preuve de bons réflexes, même lors des situations plus difficiles. D’ailleurs, soulignons qu’ils ont largement privilégié la réduction de leurs dépenses plutôt que la réduction de leur épargne », de conclure la présidente du conseil d’ÉducÉpargne, Nathalie Bachand.
Méthodologie du sondage
Ce sondage Web a été réalisé par Léger du 9 au 16 août 2022 auprès de 1 000 travailleuses et travailleurs québécois âgés de 18 ans et plus. À titre indicatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1 000 répondants est de 3,1 %, 19 fois sur 20.