Ne vendez rien, soyez patients, ça va finir par passer
Vous le savez déjà, la crise en cours aura un impact majeur sur les finances de millions de personnes à travers le monde. En l’espace d’un mois, les marchés ont rapidement perdu plus de 30 % de leur valeur. Il y avait bien certaines raisons de croire à une baisse potentielle, mais personne ne pouvait prédire le moment, et encore moins son envergure…
Récemment, les banques centrales ont pris certaines mesures pour réduire l’effet négatif éventuel du virus sur l’économie mondiale. Entre autres, elles ont abaissé les taux d’intérêt et injecté des capitaux dans l’économie, comme à l’époque de la crise financière de 2008-2009. L’objectif de cette opération visait à stimuler l’économie en donnant accès à des liquidités plus facilement et à faible coût.
Si vous possédez un portefeuille bien diversifié et que vous avez des titres de qualité, ne vendez rien, soyez patients, ça va finir par passer.
C’est même une opportunité si votre situation le permet. Par exemple, si vous épargnez pour une retraite prévue dans plusieurs années, c’est une occasion en or pour acheter d’autres titres. C’est comme si les marchés boursiers étaient en solde!
Si vous faites affaire avec un professionnel en finances personnelles (planificateur financier, représentant en épargne collective, etc.), il tiendra certainement un discours similaire. Il vous empêchera de succomber à la panique et de vendre une partie ou l’intégralité de votre portefeuille pour vous réfugier dans des placements qui vous semblent plus sûrs.
Il aura prévu pour vous un plan qui tient compte de votre profil d’investisseur et établi une politique de rééquilibrage qui vous permettra de demeurer proche de votre répartition d’actifs initiale. Un rééquilibrage après une baisse comme celle-ci, vous permettra d’être en meilleure position pour la prochaine hausse.
Malgré les fluctuations importantes, il est primordial de rester calme… de respecter votre plan et d’être patient. Ne laissez surtout pas la panique prendre le dessus !
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter votre professionnel.
Simon Houle
Vice-président du Conseil, ÉducÉpargne
Vous aimeriez peut-être aussi lire notre chronique sur Les politiques de placement