« C’est la première fois que je parle de chiffres et que ça ne m’angoisse pas! »
Des témoignages du genre, notre équipe du Centre de formation économique en reçoit après chacun de ses passages dans les organisations qu’elle visite. Au Fonds, on s’est donné comme mandat de sillonner le Québec pour offrir des formations sur les finances personnelles et l’épargne-retraite aux travailleuses et travailleurs dont le revenu est inférieur à la moyenne québécoise.
On le fait parce qu’on croit que tout le monde a droit à une retraite décente et qu’on refuse que les gens aient travaillé toute une vie pour vivre dans la pauvreté et la précarité une fois à la retraite. Selon les données d’ÉducÉpargne[1], 69 % des femmes craignent de manquer de revenus à la retraite. Un chiffre qui étonne et qui inquiète surtout.
En effet, les femmes accusent un retard important par rapport aux hommes pour ce qui est du revenu disponible à la retraite. Les causes de ce retard sont bien documentées et reflètent souvent les inégalités salariales qui persistent sur le marché de l’emploi et qui se transposent à la retraite. Les femmes sont aussi 21 % moins nombreuses que les hommes à cotiser à un REER. Sans compter que les montants investis sont généralement plus petits. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’elles sont plus nombreuses à s’inquiéter de leur avenir financier.
Contribuer à augmenter les connaissances des Québécoises en matière d’épargne-retraite, c’est leur donner le pouvoir d’agir sur leur situation financière. Au Fonds, on croit fermement qu’en offrant des formations PAR des femmes et POUR des femmes, on crée des espaces d’échange sans tabou et où on valorise les expériences individuelles. C’est en mettant l’humain au cœur des discussions qu’on réussit à sensibiliser, à éduquer et surtout à susciter l’intérêt pour l’épargne-retraite.
Et notre équipe est fière de dire que ça fonctionne! Les témoignages recueillis sur le terrain en sont la preuve :
« Mais pourquoi je n’ai pas appris ça à l’école? J’aurais commencé à épargner bien avant! »
« Je constate que ce n’est pas compliqué et qu’il faut que je m’y attarde avant qu’il ne soit trop tard. Je vais contacter un planificateur financier »
Une chronique signée
Pour en connaître plus sur les services offerts par le Centre de formation économique du Fonds de solidarité FTQ, visitez : Formation économique | Fonds FTQ
[1] Sondage réalisé pour la Chambre de la sécurité financière (CSF) et ÉducÉpargne en collaboration avec Léger et l’Institut national de recherche scientifique (INRS).