Nous dévoilons aujourd’hui les résultats de notre dernier sondage sur les connaissances des Québécois.es âgé.e.s de 45 et plus à propos du décaissement.

Il révèle que la moitié des 45-64 ans ne savent pas de combien d’argent ils auront besoin pour leur retraite.  Est-ce un manque de connaissances? Il semble que oui, car 42% a l’impression de ne pas avoir assez de connaissances pour planifier leur retraite.

« On parle souvent de l’importance d’épargner pour bien planifier sa retraite, mais très peu du décaissement, alors que cette étape est aussi sinon plus importante. Les décisions prises par les épargnants, mettent des milliers, voire des dizaines de milliers de dollars en jeux »

-Nathalie Bachand, planificatrice financière chez Bachand Lafleur, Groupe Conseil et présidente du conseil d’ÉducÉpargne. 

On connait un peu, on pense connaitre?

Un peu plus d’un répondant sur deux (54 %) estime savoir ce que veut dire le décaissement des avoirs à la retraite, mais dans les faits, 1 personne sur 4 de ceux qui croyaient savoir n’ont pas réussi reconnaitre sa définition.

Sur le total des répondants, ils sont 59 % à ne pas être familiers avec cette appellation de « décaissement ».

Sans grande surprise, parmi les différents termes financiers liés à la retraite, le REER et le CELI sont les plus connus (94% et 90%). Dans une moindre mesure, 66 % des gens affirment connaitre le fonds enregistré de revenu de retraite, le FERR. La rente viagère (42 %), le Compte de retraite immobilisé, le CRI (25 %) et surtout le fonds de revenu viager, le FRV (14 %) sont connus par une minorité de répondants.

Ceux qui sont en emploi pensent devoir modifier leurs plans.

Les gens encore en emploi considèrent que la situation économique actuelle aura un impact important sur leur plan de retraite. En effet, ce sont 43 % des travailleurs âgés de 45 ans et plus qui ont mentionné devoir le modifier. Chez les retraités, cette proportion baisse à 17%.

« Le sondage nous révèle que les gens déjà à la retraite ont de meilleures connaissances sur le décaissement, tout sujets confondus, que ceux qui sont en emploi. Il démontre également que malgré l’impression de connaissances, il subsiste plusieurs angles morts.  Bonne nouvelle cependant, compte tenu de la complexité du sujet, 87 % des répondants croient qu’il est important d’être accompagné par un professionnel pour bien planifier sa retraite et le décaissement de ses avoirs. Cela démontre que les gens constatent qu’un expert a une valeur ajoutée pour cet exercice d’une grande importance ».

-Nathalie Bachand

 

Méthodologie du sondage

Ce sondage Web a été réalisé par Léger du 7 au 13 août 2023 auprès de
601 Québécois.es âgé.e.s de 45 ans et plus. À titre indicatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 601 répondants est de 4 %, 19 fois sur 20.